Je me suis donné un congé et là je reviens pour finir cette mini-série concernant la recherche, et après je reprends avec des informations sur l’Ukraine!
Donc pour rassembler les informations pour ma recherches, j’ai fait des entrevues avec des participants, j’ai lu beaucoup beaucoup de textes académiques, et j’ai aussi consulté des archives. C’est vraiment pertinent dans des travaux universitaires d’avoir des sources premières quand c’est possible. Par exemple, dans mon cas, des discours de politiciens ou des lettres entre la France et la Bulgarie dans les années 60 permettaient d’exemplifier ce que je tente de démontrer dans mon texte. Ça montre que ce que j’avance, c’est basé sur quelque chose de concret!
Beaucoup d’archives sont aujourd’hui numérisées, ce qui est une chance et sauve du voyagement. Par exemple, sur les sites d’archives françaises, j’ai pu trouver beaucoup de documents dont je me suis servi. Mais la numérisation, du moins celle qui rend les documents disponibles en ligne, n’est pas encore répandue partout.
J’ai profité d’être en Bulgarie cet hiver pour me rendre sur place dans les Archives Nationales. Alors déjà, il faut les contacter d’avance pour prendre rendez-vous, mais aussi pour que les archivistes puissent préparer d’avance les documents demandés. Le site est bien fait pour s’y préparer: avec des mots clefs, on peut cibler ce qu’on cherche, ça crée une liste de documents qui est transmise aux archivistes. Mais bon, même si le rendez-vous est fixé, ça peut quand même être compliqué d’entrer dans la bâtisse! Les bâtiments d’archives sont protégés et sécurisés, avec raison. Les documents que j’ai consultés, sur la correspondance entre des écoles bulgares et des écoles françaises, ne sont pas dangereux ou compromettants, mais d’autres pourraient l’être. Et il y a aussi le fait que ces bâtiments abritent des trésors nationaux, des textes très vieux et très importants pour l’histoire du pays par exemple. Donc évidemment il y a beaucoup de surveillance.
Je n’étais donc pas à l’aise de prendre des photos des lieux comme je le fais habituellement. J’ai pu prendre les documents pertinents à ma recherche en photo pour pouvoir les regarder plus tard, mais il a fallu que je paye pour ça. Il faut aussi signer un registre de présences.
Ma consultation a été divisée en deux parties. J’ai d’abord consulté des documents papiers qui avaient été préparés pour moi dans une salle de lecture. Ça sent fort le vieux papier, et les feuilles sont jaunies! C’était principalement des lettres qui dataient des années 60-70, écrites à la main ou à la machine.
Puis, une partie des documents que je voulais voir a été numérisée, mais de façon à prendre moins de place. C’était donc des rouleaux style négatif de photos, et il fallait les dérouler devant un genre de projecteur, mais qui fait apparaître l’image sur un petit écran devant moi. Je n’avais jamais utilisé ni même vu ce genre de machine, ce que la personne qui m’accompagnait trouvait bizarre! Je crois que pour eux c’est très courant. Beaucoup de ces documents étaient uniquement en bulgare, donc c’était très long et parfois décourageant de dérouler pendant longtemps, mais de temps en temps je tombais sur des notes importantes en français, par exemple, les commentaires d’une maison d’édition sur un manuel de français envoyé en Bulgarie.
Donc ça a été un moment de découvertes à la fois pour mon projet de recherche, mais aussi sur le fonctionnement d’archives!
Consulter les archives n’était peut-être pas la partie la plus intéressante pour toi, mais c’était sûrement un complément essentiel pour l’ensemble de ta recherche.
C’est maintenant terminé et tu dois être satisfaite de toutes ces démarches!
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Je ne suis pas certaine mais je crois que j’ai utilisé ces machines quand j’ai travaillé à l’université Laval en 1964-65 (ma première job). On appelait ça un lecteur de microfiches.
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Oui ça doit être ça! Bon, j’avais l’impression de toucher une antiquité, ça a l’air que c’est quand même répandu!
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oui moi aussi j’en ai utilisé une je sais plus quand trop trop …je pense que c’était des articles de journel. De fois on voit ça dans un film! Vas-tu pouvoir publier ton mémoire sur ton blogue?
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Je vais parler de certains sujets directement en français! Bon, ça a l’air que je suis toutes seule à ne pas savoir c’est quoi haha
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