Le 3 mars, c’était la fête nationale de la Bulgarie, et pour l’occasion, j’ai tenté de reproduire le plat de ce pays que j’adore plus que tout, la banitsa. Pour commencer, je dois m’excuser à tous les Bulgares qui pourraient passer par ici. J’ai certainement commis plusieurs crimes culinaires!

J’ai pu retrouver le fromage spécial, le genre de feta mou, dans une épicerie russe/européenne. Sinon, ça prend aussi des œufs, de la pâte style phylo, du sel, de l’huile et du kajmac. Je n’en ai pas trouvé. J’aurais pu prendre du kéfir, mais je n’aime pas tellement ça, et ça m’aurait fait beaucoup de restant. Donc j’ai remplacé par du yogourt nature. Ça ne serait plus authentique, mais considérant que je prenais de la pâte congelée au lieu de la faire moi même, ce n’était déjà pas parti pour être authentique. J’y suis allée à l’oeil pour les quantités, principalement par paresse de laver plein de vaisselle, mais aussi parce que si j’avais acheté exactement les bonnes quantités, j’aurais eu trop de pâte par rapport au fromage. Un peu comme les paquets de pain à hot-dog, qui ne s’accordent pas avec la quantité de saucisses dans un paquet.

Il faut mélanger tous les ingrédients mous, et dans un plat, faire des étages entre la pâte et le mélange, puis faire cuire. Malgré tous mes impairs, le résultat est étonnamment fonctionnel et bon, mais jamais autant qu’une banitsa authentique cuisinée par une grand-mère bulgare avec une pâte maison (et non pas à moitié décongelée) dans un four approprié!