Ça fait 32 ans aujourd’hui que le mur de Berlin est tombé, et du même coup, le Rideau de fer qui confinait l’Europe de l’Est. C’est donc le bon moment pour parler de ce que j’en ai vu lors de ma visite à Berlin!
J’y suis allée en 2019, soit exactement au 30e anniversaire, mais en mars, donc bien avant les commémorations. Ça m’a probablement permis de me promener plus facilement dans la ville. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur Berlin, et sur la signification et l’héritage du mur, je pourrai en reparler plus tard, mais je me concentrerai aujourd’hui sur l’aspect physique des vestiges du mur, qui sillonnent la ville.
Comme c’est évidemment mon point cardinal préféré, j’avais fait exprès de prendre un hôtel dans la partie est, anciennement communiste et soviétique de la ville. L’endroit dont les gens essayaient de se sauver en fait. Maintenant, tout est beau et moderne, et il ne reste pas grand chose du mur. On ne pourrait pas savoir de quel côté on est. Architecturalement, parlant, la réunification des deux parties de l’Allemagne a bien fonctionné.

Il est possible de littéralement marcher à l’emplacement du mur en se promenant dans la ville. On peut le suivre avec les tiges de métal qui symbolisent son trajet. À quelques endroits stratégiques, comme sur un trottoir au coin d’un carrefour, une pancarte donne quelques faits historiques. Certains étaient plus techniques, ils informaient par exemple que telle section du mur avait été rajoutée en telle année. Mes préférés concernaient des anecdotes sur des faits qui s’étaient produits. Je me souviens d’un en particulier, où la pancarte se tenait devant un édifice qui n’existe plus aujourd’hui, mais qui le montrait en photo. Cet édifice se trouvait dans la partie est, mais à la frontière de la partie ouest, sur le bord du mur. Un homme désespéré avait tenté le tout pour le tout et voulait se jeter du 3e étage vers l’ouest, vers la liberté. Des gens sur le trottoir du côté ouest l’encourageaient, surtout que des policiers de l’est le poursuivaient et se rapprochaient dangereusement. Malheureusement, l’homme avait dû sauter avant que les passants à l’ouest ait pu préparer quelque chose pour son atterrissage, étant donné que les policiers étaient rendus trop proches. Il a succombé à ses blessures. Bon, c’est très triste, mais je trouvais passionnant ce concept de musée-promenade extérieure qui garde ces histoires vivantes.
Puisqu’il y a eu énormément de rénovations à Berlin dans les dernières années, une bonne partie de l’ancien mur, marquée par les tiges de métal, se trouve sur des trottoirs et entre des bâtisses reluisants de modernité, alors ça détonne un peu, et c’est difficile d’imaginer qu’à la place de ces pavés tout propres et neufs, il y avait autrefois non seulement ce mur de béton gris infranchissable, mais ce symbole idéologique qui a marqué le 20e siècle. C’est ce qui selon moi fait la force de cette exposition urbaine, ça permet de garder une trace d’un passé sombre dans un présent plus lumineux.

À certains endroits, il y a des vrais vestiges du mur, avec des graffitis. Ce sont des endroits stratégiques pour installer des vrais musées. Mon temps ayant été limité, j’ai seulement vu le célèbre graffiti du baiser à travers la vitre d’un taxi, mais j’ai pu voir une portion du mur, près d’un musée sur l’histoire de l’Allemagne. Cette portion est jalousement gardée pour ne pas que des passants en récoltent des morceaux. Il y en a déjà beaucoup en vente, qui datent d’avant que ce soit régulé!

Bref, journée de célébration du début de la fin de l’ère communiste, et surtout, de l’ouverture des frontières pour découvrir ces magnifiques pays!

Jâai peine à croire que ça fait déjà 32 ans que le Mur de Berlin est tombé!!! Comme le temps passe vite! Câest incroyable! Jâen ai des frissons!
Moi, je nâai vu cet événement quâà la télévision, et je nâavais aucun lien avec lâAllemagne de lâest ou de lâouest, mais je me souviens dâun sentiment de sou- lagement historique! Et dâune allégresse générale pour les familles qui pouvaient se retrouver et se réunir sans contrainte!
Il nây avait pas que lâarchitecture à réparer mais des liens humains très abîmés à reconstruire!
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Je m’en viens je suis en retard.
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Pourquoi mon texte est tout déformé comme ça??? Je n’y comprends rien!
Lisette
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C’était lisible quand même dans l’ensemble! Mais vraiment aucune idée 🤨
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Je n’avais jamais pensé qu’on pouvait avoir un point cardinal chouchou. 🧐
En y pensant bien, je dirais que je suis pas mal plus western que eastern, sauf quand il y a des stories qui viennent avec. 🙂
Demande spéciale: c koi kyé ēkri çou « Le baiser »
Merci.
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J’aurais dû me douter que tu le demanderais! Je vais devoir y revenir à mon retour, avec un ordinateur…
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J’étais pour te demander si tu avais de la difficulté avec ton clavier?
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J’ai peine à croire que ça fait 32 ans que le Mur de Berlin est tombé. Le temps passe tellement vite, j’en ai des frissons. J’ai vu cet événement à la télévision et j’ai gardé un souvenir de grand soulagement et d’allégresse pour toutes ces familles qui pouvaient enfin se réunir sans contrainte. Il n’y a pas que l’architecture qui avait besoin de réparation, mais tous les tissus sociaux abimés ont dû être refaits aussi.
J’espère que ce message sera plus lisible que le premier! J’ai hâte de voir le résultat!
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Oui ça marche bien! Curieux.
C’est fou que ça soit si récent!
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C’est assez incroyable tout ce que les populations de lEst (ton point cardinal préféré) ont pu vivre de mépris, d’inhumanités les uns envers les autres toute une période, l’histoire de ces populations est un sujet triste mais très intéressant. Construire un mûr c’est le boute du boute. Ici les soldats sautent les mûrs comme entraînement pour aller se battre pas pour se sauver. Moi c’est plutôt le Sud mais pas suffisamment d’histoire assez intéressante pour en faire un blog.😎
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Sauf que c’est quand même la destination voyage la plus prisée!
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