La mini-série des fenêtres vous avait bien plu, et j’avais eu des demandes pour continuer. En fouillant dans ma réserve de photos, je me rends compte que j’en ai pour beaucoup de thèmes à aborder avec les fenêtres! L’Halloween qui approche m’a donné une envie de chats noirs, alors pour aujourd’hui, ce sera les bords de fenêtres décorés par des chats.

Il y a d’ailleurs énormément de chats errants dans les Balkans, tout comme les chiens, un sujet que je pourrai aborder séparément. Mais c’était rendu très habituel pour moi de croiser de nombreux chats en marchant dans les rues. Ce que je préférais, c’était de les photographier bien confortablement installés sur les bords de fenêtre, leur lieu de prédilection. Voici mes clichés des plus belles rencontres avec ces minous:

Sieste au soleil dans la banlieue de Stara Zagora en Bulgarie
Chat du refuge Curmătura dans les montagnes autour de Brașov en Roumanie. Il charmait les randonneurs pour avoir des caresses et de la nourriture.
Magnifique reflet dentelé et gamelle laissée pour les chats errants à Brașov en Roumanie
Est-ce que ça compte pour un félin? Une gargouille qui surplombe cette fenêtre dans le toit d’un hôtel à Lublin, Pologne
Les chats du Québec sont aussi mignons, mais le décor est plus ordinaire! On est plus « stores » que « rideaux de dentelle »…

En partant en Estonie cet été, je m’attendais à encore voir plein de chats, mais étonnamment, non… En un mois, j’ai dû en voir un ou deux, et pas errants dans les rues, mais bien chez eux. Un tour guidé de Tallinn donne peut-être une explication…

Il y avait à l’époque médiévale beaucoup de puits dans la ville de Tallinn. Il y avait aussi beaucoup de chats errants. La légende voulait qu’une créature mythique et dangereuse habite au fond des puits, et pour l’apaiser, il fallait faire des sacrifices. Sauf qu’à un moment donné, ça finit par être plate de gaspiller une chèvre en la coupant et la jetant dans les puits, au lieu d’utiliser son lait par exemple. Les gens se sont donc dit que ça serait mieux de sacrifier des chats, puisqu’il y en avait tellement. Donc… il se sont mis à jeter des chats dans les puits pour apaiser les créatures au fond. Sauf que, si on revient dans le monde réel, les chats dans les villes mangent les rats et les souris, qui sont les principaux vecteurs de maladie… bref, le sang des chats remplis de microbes se retrouvait dans l’eau des puits, consommée par la population… qui devenait malade… jusqu’à ce que, éventuellement, les puits soient scellés, et l’alcool soit préférée. Et aujourd’hui, on peut voir la marque dans les sols en pierres des emplacements des anciens puits. Il ne semble plus y avoir beaucoup de chats errants. Pas de répercussions du côté des créatures sous-terraines non plus. Et il ne reste qu’un seul puits dans la vieille ville, inutilisable, mais très joli dans le décor. Il se trouve d’ailleurs juste en face d’une maison hantée… Dont je pourrai parler pour Halloween!

10 commentaires »

    • C’est une solution comme une autre (mais un peu extrême) pour se garder en sécurité… 🙄🙄🙄🙄🙄🙄🙄 l’imagination pour voir des monstres, et les apaiser!!

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  1. Sont vraiment drôles les Tallinniens avec leurs entonnoirs à gouttière
    Ça doit moins boucher
    Mais boucher avec quoi ?
    Y’a pas un seul arbre autour … 🧐

    Voilà pour mon commentaire songé (comme d’hab !) du jour

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  2. Quel beau souvenir le chat dans la cabane Curmatura. C’était une de mes plus belle randonnée. Et la cabane était un havre de paix en pleine nature. Ça nous manque ici ce genre de refuge avec un tel accueil en montagne. 🥰

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