
Je ne peux pas parler de l’Estonie sans parler du vent incessant. Je n’avais jamais vu, ou plutôt ressenti ça. La particularité, ce n’est pas qu’il vente très fort (des endroits isolés, comme un certain sommet de montagne en Norvège, ont fourni du vent plus impressionnant), c’est surtout qu’il vente partout, en tout temps. Peu importe l’heure de la journée à laquelle je sortais, il ventait.
Quand je prenais un bus au petit matin, je me faisais déjà décoiffer en ouvrant la porte de mon bloc. Pendant toute la journée, peu importe la ville ou le décor, je me faisais venter dessus. Même en allant prendre mon taxi en plein milieu de la nuit pour me rendre à l’aéroport, j’ai pu découvrir que le vent ne s’arrête jamais.
D’un bout à l’autre de l’Estonie, il vente. Sur la plage de Kuressaare comme sur la promenade de bord de rivière à Narva. Sur le bord de l’eau, ça semble évident, mais le vent se rendait en ville jusque dans les ruelles. Il n’était pas très fort, juste assez pour me garder décoiffée en tout temps. On finit pas s’habituer… c’est en revenant ici que j’ai été surprise de ne pas avoir un système de ventilation dans ma face en tout temps en marchant dehors.
Pendant la première semaine où l’Estonie traversait une canicule inhabituelle, le vent était plutôt utile pour ne pas étouffer en marchant en ville. Donc finalement il faisait chaud, mais pas de manière insupportable. Ça restait sec et bien aéré. Dans les semaines qui ont suivi, et surtout pendant la dernière, qui malheureusement coïncidait avec mes visites un peu partout, j’ai pu découvrir que le vent est en fait la seule constante dans la météo estonienne. Pour le reste, il peut faire soleil et pleuvoir en alternance, la température peut varier de plusieurs degrés par heure. On en déduit que ça vient justement du vent qui pousse les nuages à une vitesse folle. Quand je partais pour la journée, je traînais un parapluie et un imperméable en-dessous duquel j’étais habillée très léger, et j’avais une veste dans mon sac. Pas simplement par prévoyance, mais parce que c’était une garanti que j’allais avoir chaud, j’allais avoir froid, et j’allais être mouillée. Des averses fortes de quelques secondes, c’était devenu une activité quotidienne. Commencer un repas dehors, le rentrer précipitamment à l’intérieur, et retourner prendre le dessert dehors, tout à fait normal. C’est une bonne chose finalement, parce que la pluie ne dure jamais longtemps quand il y en a donc ce n’est pas un gros inconvénient. Mon application météo m’annonçait de la pluie pendant que je marchais sous le soleil. Rien ne peut suivre la météo estonienne. Et, semblerait-il, c’est en fait une caractéristique commune des pays Baltes. Le vent ne s’arrête jamais. Un futur voyage en Lettonie et Lituanie pourra le confirmer…
Quels sont les endroits les plus venteux que vous avez visités?

Deux belles photos, un joli sujet léger et aérien. Une nouvelle information sur Tallinn et l’Estonie, que je ne soupçonnais pas. Est-ce qu’il existe des parcs éoliens dans les pays baltes? Ces vents seraient très utiles.
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J’ai vu effectivement plusieurs éoliennes en-dehors des villes!
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Intéressant de vivre à un endroit où le vent ne cesse jamais. Mais possiblement fatiguant à la longue. J’aime bien nos pauses de vent les soirées au Québe. Cela arrive assez souvent!
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Là-bas il faut vraiment s’enfermer pour échapper au vent!
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J’aime pas beaucoup le vent sauf à 30o et pour la voile bien entendu que je ne fais plus. J’adore ta photo au vent vraiment une bonne idée. Je vais montrer à Francine qui adore le vent.
🌬
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C’était rafraîchissant pendant la canicule, mais sinon ça donne des frissons tout le temps!
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